Intervention de Jean Luc Amestoy
Comment rendre justice à la perception que l'improvisateur perçoit la musique plutôt qu'il ne la produit, qu'il se laisse déborder par le flux musical, qu'il "laisse faire" ou "lâche prise", tout en respectant toutes les dimensions (culturelle, émotionnelle, théorique) de son savoir-faire ? Une réponse singulière a été tentée dans une thèse récente, à l'interface de la musicologie et des sciences du vivant ; c'est cette histoire, vécue de l'intérieur, que viendra narrer notre colporteur de ce soir, à la fois musicien improvisateur inscrit depuis trente ans dans le territoire local, et tout jeune chercheur ayant récemment soutenu une thèse autour du pianiste Brad Mehldau.